top of page

Mon choix

  • The cat's lady
  • 25 juil. 2017
  • 2 min de lecture

J'avais 21 ans, et quand j'ai appris ma grossesse, je voulais des enfants mais ce n'était pas le moment. J'ai eu les mêmes réflexions de mon médecin, de l'entretien psy avant la première prise "il n'y a jamais de bon moments pour avoir un enfant, tout est possible même jeune". Je culpabilisais déjà moi-même de faire ce choix et ils en rajoutaient une couche. Mais ma décision était prise et c'est mon corps. J'ai choisi l'IVG médicamenteuse et je n'ai jamais autant souffert. J'ai vomi de douleur et j'agonisais comme je pouvais sur le lit quand une infirmière m'a dit "Non non il ne faut pas dormir avec les médicaments il faut aller marcher". J'ai fait le tour de l'hôpital et j'ai senti que le moment allait arriver. Je suis allée au wc et c'était fini. Mais le pire, c'est qu'après avoir éjecté l'embryon, l'infirmière à pris l'embryon avec le balai à WC et m'a dit "Voilà, c'était ça le bébé". Je ne voulais pas voir, pas savoir, pas de réflexion ni de jugement. Et cette image est gravée dans ma tête désormais. Mon vagin à été traumatisé d'être autant touché, inspecté par autant de gens avec tant de froideur et si peu compassion. Aujourd'hui, j'ai 28 ans et je ne regrette en rien ce choix. Je ne suis plus avec mon copain de l'époque. Mais j'ai été traumatisée par cette phrase ! Je regrette aussi la réaction de mes parents qui, en l'apprenant, m'ont dit être rassurés que ce n'était "que ça", rien d'alarmant, et ils n'en n'ont jamais reparlé. Or, pour moi, c'était une grande décision. Je remercie Simone Veil de s'être battue pour nous.


 
 
 

Kommentare


IVG,

l'accès au droit

Récits d'avortements

  • White YouTube Icon
  • Twitter - White Circle
  • Facebook - White Circle
  • Instagram - White Circle

© 2017 par Marinette

bottom of page