Quelles améliorations ?
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Une meilleure formation du personnel médical
“Il faut de la formation. Dans la plupart des études des soignants, on a quasiment aucun cours sur la psycho.”
– Caroline
“Tous les médecins devraient être préparés et pas juste certains qu’on a sélectionnés. Ils devraient pouvoir au moins orienter, dans un premier temps.” – Lucile
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Une prise en charge bienveillante
“Que les personnels soient formés à poser les bonnes questions et à ne pas poser les question qui servent rien. Comme savoir si le partenaire c’était juste une fois... On s’en fiche. Si la personne ne veut pas l’enfant, elle ne veut pas l’enfant, on s’en fiche de savoir pourquoi.” – Amélie
“On n'a pas besoin qu’un médecin soit là pour rajouter une couche de culpabilité à une situation qui est déjà très stressante. Moi j’attends d’avoir du soutien, et un soutien qui soit d’abord bienveillant.” – Valérie
“Que ce soit facile ou pas facile, il faut partir du principe que c’est pas facile et qu’on a besoin d’un peu d’humanité dans ce moment-là” – Éléonore
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Des sanctions pour le personnel médical
“Quand il y a des abus, ils devraient être signalés. La personne devrait être sanctionnée. Un mec qui sort dix fois, cent fois ce genre de conneries, je ne vois pas pourquoi on l’autorise encore à s’occuper d’une patientèle comme ça. Il faut protéger les patients.” – Caroline
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Améliorer l’accès à la contraception
“Il faut améliorer la contraception. On croirait qu’en France, il n’y a que la pilule. Il faut entendre que certaines femmes, pour des raisons diverses, n’arrivent pas à la prendre de façon régulière. On voit de tout, et au lieu de juger les gens, il faut juste les aider, faire du cas par cas.” – Caroline
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Une meilleure éducation sexuelle
“Y a un vrai travail de prévention et d’information à faire à l’école. Parce que les parents ne le font pas toujours : par pudeur, par peur d’être trop intrusif, par négligence, par manque de temps, par manque de mots, pour des raisons religieuses...” – Éléonore
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Un meilleur accès géographique
“De plus en plus de centres de plannings familiaux ferment.
C’est déjà compliqué avec le peu qu’on a, comment ça va se passer ?” – Lucile
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Lutter contre la désinformation des sites pro-vie
“Ces personnes ne devraient pas exister. Je suis pour la liberté d’expression et la liberté de parole. Mais ces personnes sont vraiment nuisibles, pour la liberté justement.” – Pauline
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Mieux informer
“Pour moi, ce serait vraiment l’info, mais sans prendre les femmes pour des enfants. Vraiment parler directement de ce qui peut se passer et comment ça va se passer.”
– Amélie
“J’aurais aimé en savoir plus au niveau de la douleur.” -- Camille
“J’accuse énormément le manque de communication parce que j’ai pris cher. Si j’avais été mieux informée, ça se serait mieux passé.” – Michèle
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Proposer un suivi psychologique aux femmes qui avortent
“A aucun moment - c’est ce qui m’a manqué - je n’ai pu discuter de ma culpabilité et de mon mal-être. Ca, par contre, je n’ai pas eu. Pendant un an, peut-être même plus, j’y pensais tous les jours.” – Pauline
“J’aurais bien aimé qu’il y ait un suivi psychologique pour les femmes qui pratiquent une IVG, ou qu’en tous cas ce soit proposé, parce que ça n’a pas été facile.” – Camille
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Respecter le choix de la patiente
“A propos du gaz euphorisant : demander si on le veut ou pas. A titre personnel, je m’en serais bien passé. Ça ne m’a pas empêché d’avoir mal, ça m’a juste complètement déboussolée, ça ne m’a rien apporté.” – Amélie
“Que les personnels soignants, que les échographes sachent qu’on n’a pas forcément envie de voir l'embryon : que ce soit une question, pas juste “regardez”.” – Amélie
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Changer les mentalités
“Je pense que dans le débat, on ne parle pas suffisamment de l’histoire d’un enfant qui n’a pas été désiré. On balaye du revers de la main en disant “Il suffit d’un peu d’amour et de patience pour accueillir un enfant qui n’a pas été désiré”. La réalité est beaucoup plus difficile.” – Valérie
“Il faut qu’on arrête de discuter et de pinailler sur le droit à l’avortement. Comme dit M. Mélenchon, il faut l’inscrire à la Constitution et on n'en parle plus.” – Éléonore