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Mon bel avortement

  • Ambre
  • 15 juin 2017
  • 1 min de lecture

Moi, j'ai eu de la chance : le bon copain, le bon gynécologue, le bon hôpital. Les bons parents. Je ne devais pas pouvoir tomber enceinte suite à une IST. Avec C. On décide après neuf mois de relation d'enlever la capote. Le lendemain, j'étais enceinte.

Deux semaines après le test pipi, rendez-vous à l'hôpital d'Antony. Le gynécologue (qui suit ma troisième grossesse en court) est extraordinaire. Il me fait l'écho, confirme, me demande "voulez vous savoir quelque choses ?". Je veux savoir si le cœur bat. Il dit non. Il m'informe, nous informe, mon conjoint de l'époque et moi. Rendez-vous pris après le délai légal de réflexion.

Je reviens, je prends un cachet, rentre chez moi. Je suis malade, je vomis.... J'appelle l'hôpital, on me dit que ça arrive. IVG par médicament, c'est pas cool mais ça va aller. Deux jours après, deuxième cachet pour expulser. Mon conjoint est présent de bout en bout. Il veille sur moi, le docteur est bienveillant. Neutre. Il me dit que cela arrive même au meilleures. Que si j'ai besoin de parler, il est là. Je le revois pour vérifier si tout est bien parti. Merci a lui, aux pros formés. Merci aux gens qui m'ont entourée.

J'ai bien vécu mon avortement. J'en parle librement. Je soutiendrai mes filles si un jour cela arrive. Parce que non, ce n'est pas un moyen de contraception, mais faire un déni, et tuer son enfant soi-même, c'est bien plus terrible. Heureusement que Simone "veille". Tendresse et soutien à toutes les femmes en souffrance, dans la peine et la douleur.


 
 
 

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IVG,

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© 2017 par Marinette

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